Le chemin de ronde constitue l’entité la plus spectaculaire et sans doute la plus prisée du site. Depuis ce chemin, le château du Hohlandsbourg offre un panorama d’exception à 360°. Sur les remparts, l’exploration est orientée à la fois sur l’observation et la défense. Les ponctuations de parcours et leurs histoires soulignent le regard du visiteur selon s’il se dirige vers l’extérieur ou l’intérieur du château.
Les supports composés de cadre inox, de plaque d’aluminium et de maille métallique sont inspirés du Moyen Age. 
L’exploration débute par le point de vue saisissant sur Colmar et la plaine d’Alsace offert dans un écrin contemporain, l’archère Œdu 21ème siècle. Ce point de vue est commenté par une petite histoire de l’évolution des armes : des flèches aux canons à mains et son adaptation architecturale.

Une fois sur la courtine, la ronde panoramique commence. Le chemin de ronde constitue l’entité la plus spectaculaire et sans doute la plus prisée du site. Depuis ce chemin, le château du Hohlandsbourg offre un panorama d’exception à 360°.

A quoi ressemblait le paysage viticole ancien ? A travers un court texte le visiteur trouve un support d’imagination pour se projeter dans des temps éloignés et prendre goût à l’histoire du château et du territoire.

Le point de vue suivant donne sur la grande cour ; une gravure 19ème siècle représente le château en ruine. Cette superposition de point de vue, permet au visiteur de comparer la grande cour Žd’hier avec celle d’aujourd’hui.

Coté sud-ouest, le visiteur observe les abords forestiers du château  : la végétation et la faune des bois. Une scène de chasse illustre comment les hommes se comportaient en forêt.

Dans ce paysage boisé se dévoilent les châteaux voisins. Des illustrations cartographiques présentent les différents châteaux alentours : le Pflixbourg, le Hagueneck, le Dagsburg, le Wahlenburg et le Weckmund.

Lieu d’observation idéal, le visiteur observe et localise finement les reliefs au lointain. ‘

Le visiteur toujours sur le chemin de ronde s’approche du château supérieur, également appelé « Château-Haut ». Tourné vers Turckheim, il a sous les yeux une illustration d’époque qui reflète en miroir ce qu’était la vue du château depuis Turckheim. ’Cette illustration permet d’imaginer d’ores et déjà l’architecture du château supérieur.

Les ponctuations suivantes sont tournées vers la compréhension architecturale de l’Oberschloss. Cette partie la plus ancienne du château constitue le cœur fortifié du château. Elle a fait l’objet de campagnes de fouilles qui nous permettent aujourd’hui de raconter grâce aux traces architecturales les hypothèses archéologiques pour mieux imaginer ce qu’était le château supérieur au 13ème puis au 16ème siècle.

Avant d’arriver au point culminant de son parcours le visiteur se familiarise avec le chantier médiéval “et les techniques de construction de l’époque.

Dans une approche archéologique le visiteur surplombe le château. A l’aide d’un plan le visiteur comprend comment l’on habitait le Château Haut ”et notamment l’aire de chauffe.

Pour finir son exploration, le visiteur accède à la fausse braie. L’épisode de la démolition du château supérieur (dit « Château-Haut») en 1637 •est évoqué.

Depuis la fausse braie, le visiteur s’approche des chambres de tir. Elles ont eu, au fil du temps, des utilisations diverses, l’une d’entre elle est une archère ouverte dur le sentier d’approche qui aurait servi de geôle. (11)

Les différentes étapes d’aménagement du château ainsi que tous les détails architecturaux sont présentés en détail au visiteur dans l’espace d’exposition permanente.

 

 

L’accueil et le jardin des Simples

Passé le pont-levis et le bâtiment d’accueil, la découverte de l’intérieur du site commence par l’accès au bastion d’artillerie ajouté par Lazare de Schwendi au 16ème siècle pour adapter la forteresse à l’emploi des armes à feu.

Un grand plan de l’ensemble Œdu château localise les différents lieux d’activités.

Le jardin de la barbacane reprend, entre roche et muraille, l’idée du jardin des Simples Žmédiéval ; il raconte les usages des essences végétales : se nourrir, épicer, se soigner, teindre …, tandis que des fougères, mousses et lichens grimpent sur la roche affleurante.

La cour de l’archère et le jardin des plessis 

Après avoir franchi la porte, le visiteur pénètre dans la cour de l’archère ; elle reçoit un escalier, longeant la muraille, qui dessert la courtine et l'archère.

Dans cet espace, le jardin des plessis propose une interprétation d’un jardin médiéval au travers d’expériences autour du tressage de plantes à fibres et tinctoriales utilisés au Moyen Age.

La grande cour

La grande cour est au cœur de tous les services proposés aux visiteurs. Elle donne accès aux différents bâtiments : les logis avec ses espaces d’exposition permanente et temporaire, les dépendances avec sa brasserie, l’espace pédagogique et la salle de réception.
La vaste cour se métamorphose ponctuellement en une vaste aire d’animation à la fois populaire et conviviale.
Respectant la volonté de polyvalence de cet espace, le sol en sable stabilisé est structuré par des lignes de bois qui partitionnent l’espace et guident les visiteurs.
En léger surplomb, les terrasses en bois des dépendances sud se nichent au sein du relief.
La pente est réinvestie par le végétal qui définit une limite claire à la grande cour et apporte aux terrasses un premier plan jardiné. Le théâtre de plein air se love dans l’alcôve naturelle du rocher.
Au pied de la tour de la citerne, le visiteur trouvera des explications sur les usages de l’eau (récupération des eaux de pluies, puits, citerne etc.).
A proximité des logis lieux de vie de la garnison, le visiteur appréhende l’histoire de la caserne ‘et de ses modes de vie : distraction, repos, activités.
En sortant du château, le visiteur encore à l’intérieur des murs comprendra la protection de replis offerte autrefois par le pont-levis ’.

Le visiteur peut poursuivre la découverte du site par une vraie exploration du château supérieur et de son chemin de ronde.

 

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